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Guido Molinari, Sériel vert-orange, 1968
Estimate:
CA$50,000 - CA$70,000
Sold
CA$46,800
Timed Auction
BYDealers – Art canadien important / Important Canadian Art
ARTIST
Guido Molinari
Description
Techniques/medium
Acrylique sur toile / Acrylic on canvas
Dimensions
101,6 x 81,3 cm / 40 x 32 in
Signatures
- / -
Provenances: Collection particulière de / Private collection of Véronique et Pierre Riverin, Montréal
Galerie Éric Devlin, Montréal
Collection particulière / Private collection, Toronto
Bibliographie/Literature
GRANT MARCHAND, Sandra (avec la collaboration de Roald NASGAARD et de Guido MOLINARI). Guido Molinari, une rétrospective, Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal, 1995.
MARTIN, Michel, et Roald NASGAARD. Les Plasticiens et les années 1950/60, Québec, Musée national des beaux-arts du Québec, 2013.
Dans ce tableau vitaminé de Guido Molinari, la séquence chromatique faite de rouge orangé, de vert acidulé et d’orangé clair crée une vibration interne dont le dénominateur commun est le pigment jaune, invisible à l’œil nu. Ainsi, la tension se joue peut-être en dehors de ce champ perceptif, lequel ne repose pas sur des contrastes absolus, mais dépend de « l’implication perceptive, voire émotive » de la personne qui regarde, explique Roald Nasgaard. « Les tableaux à bandes verticales continuent d’être des reconstitutions symboliques de nos relations avec ce qui est extérieur à nous », que ce soit du « domaine du souvenir » ou de « l’expérience immédiate », conclut l’historien de l’art. C’est ainsi que culminent les années 1960 dans l’œuvre de Molinari, avec la résolution formelle de l’espace pictural, où se produisent des mutations chromatiques générées par une séquence rythmique unique. Sériel vert-orange (1968) incarne cette avancée grâce aux bandes verticales de largeur égale, qui, toujours selon Nasgaard, permettent aux couleurs de « se dilater vers l’extérieur pour envahir l’espace du spectateur ». La couleur ainsi libérée engendre un « espace fictif », dit Molinari, où l’œil peut glisser librement d’une bande à l’autre, comme happé par un récit poétique et intime. Une variation de ce tableau qui porte le même titre figure sur la couverture du catalogue de la rétrospective que le Musée d’art contemporain de Montréal a consacrée à Molinari en 1995.
—
In this citrusy painting by Guido Molinari, the chromatic sequence of orangey-red, acid green, and bright orange creates an internal vibration, of which the common denominator is a yellow pigment invisible to the naked eye. Thus, the tension perhaps occurs beyond our field of perception, which relies not on absolute contrasts but on our “perceptual, even emotional involvement,” according to the art historian Roald Nasgaard. “The vertical stripe paintings continue to be symbolic reconstructions of our relationship with what is external to us,” whether it be from the “realm of memory” or “immediate experience,” he concludes. This represents the culmination of Molinari’s work in the 1960s: the formal resolution of a pictorial space in which chromatic mutations are generated by a unique rhythmic sequence. Sériel vert-orange (1968) embodies this progress through its vertical bands of equal width, which, according to Nasgaard, allow the colours to “dilate outward to overwhelm the viewer’s space.” Liberated, the colour produces what Molinari called a “fictive space” in which the eye can glide freely from one band to the other, as if caught up in an intimate, poetic narrative. A variation of this painting, bearing the same title, is featured on the cover of the catalogue for Molinari’s retrospective at the Musée d’art contemporain de Montréal in 1995.
Acrylique sur toile / Acrylic on canvas
Dimensions
101,6 x 81,3 cm / 40 x 32 in
Signatures
- / -
Provenances: Collection particulière de / Private collection of Véronique et Pierre Riverin, Montréal
Galerie Éric Devlin, Montréal
Collection particulière / Private collection, Toronto
Bibliographie/Literature
GRANT MARCHAND, Sandra (avec la collaboration de Roald NASGAARD et de Guido MOLINARI). Guido Molinari, une rétrospective, Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal, 1995.
MARTIN, Michel, et Roald NASGAARD. Les Plasticiens et les années 1950/60, Québec, Musée national des beaux-arts du Québec, 2013.
Dans ce tableau vitaminé de Guido Molinari, la séquence chromatique faite de rouge orangé, de vert acidulé et d’orangé clair crée une vibration interne dont le dénominateur commun est le pigment jaune, invisible à l’œil nu. Ainsi, la tension se joue peut-être en dehors de ce champ perceptif, lequel ne repose pas sur des contrastes absolus, mais dépend de « l’implication perceptive, voire émotive » de la personne qui regarde, explique Roald Nasgaard. « Les tableaux à bandes verticales continuent d’être des reconstitutions symboliques de nos relations avec ce qui est extérieur à nous », que ce soit du « domaine du souvenir » ou de « l’expérience immédiate », conclut l’historien de l’art. C’est ainsi que culminent les années 1960 dans l’œuvre de Molinari, avec la résolution formelle de l’espace pictural, où se produisent des mutations chromatiques générées par une séquence rythmique unique. Sériel vert-orange (1968) incarne cette avancée grâce aux bandes verticales de largeur égale, qui, toujours selon Nasgaard, permettent aux couleurs de « se dilater vers l’extérieur pour envahir l’espace du spectateur ». La couleur ainsi libérée engendre un « espace fictif », dit Molinari, où l’œil peut glisser librement d’une bande à l’autre, comme happé par un récit poétique et intime. Une variation de ce tableau qui porte le même titre figure sur la couverture du catalogue de la rétrospective que le Musée d’art contemporain de Montréal a consacrée à Molinari en 1995.
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In this citrusy painting by Guido Molinari, the chromatic sequence of orangey-red, acid green, and bright orange creates an internal vibration, of which the common denominator is a yellow pigment invisible to the naked eye. Thus, the tension perhaps occurs beyond our field of perception, which relies not on absolute contrasts but on our “perceptual, even emotional involvement,” according to the art historian Roald Nasgaard. “The vertical stripe paintings continue to be symbolic reconstructions of our relationship with what is external to us,” whether it be from the “realm of memory” or “immediate experience,” he concludes. This represents the culmination of Molinari’s work in the 1960s: the formal resolution of a pictorial space in which chromatic mutations are generated by a unique rhythmic sequence. Sériel vert-orange (1968) embodies this progress through its vertical bands of equal width, which, according to Nasgaard, allow the colours to “dilate outward to overwhelm the viewer’s space.” Liberated, the colour produces what Molinari called a “fictive space” in which the eye can glide freely from one band to the other, as if caught up in an intimate, poetic narrative. A variation of this painting, bearing the same title, is featured on the cover of the catalogue for Molinari’s retrospective at the Musée d’art contemporain de Montréal in 1995.
Condition
Encadrée / Framed